Le comité stratégique de la filière « industries électroniques », dont Embedded France est membre fondateur, a signé le 7 juillet dernier à Bercy, son nouveau « contrat stratégique de filière » portant sur la période 2025-2028.
Dès 2018 l’électronique a fait partie des 16 premiers comités stratégiques de filière labellisés par l’Etat. La filière électronique française qui pèse environ 18 milliards d’Euros se trouve aujourd’hui confrontée à deux tendances clés, qui sont tout à la fois des défis et des opportunités pour elle : les transitions numérique et environnementale.
Cette filière regroupe des secteurs de pointe, performants à l’export et essentiels à la réindustrialisation : microélectronique, assemblage électronique, connectique, composants passifs et circuits imprimés, logiciels embarqués, distribution et équipements.
Le premier contrat du Comité Stratégique de la Filière électronique (2018) avait défini neuf objectifs visant à renforcer la maîtrise de technologies clés et les coopérations dans la chaîne de valeur. En 2021, dans un contexte de pénurie des composants, le contrat s’est focalisé sur la coopération entre les industries avals et la filière.
Le nouveau contrat de filière (2025-2028) s’articule quant à lui autour de 4 priorités :
- Accélérer l’attractivité de la filière et le développement des compétences
- Réaffirmer la compétitivité de la filière en mettant l’innovation au service de l’environnement
- Renforcer la chaîne de valeur des filières amont aux filières aval y compris la distribution
- Continuer de développer des capacités de production compétitives et durables en France
Ces objectifs, en particulier les deux premiers, sont également au cœur des missions d’Embedded France. Concernant l’attractivité, l’action du CSF s’organisera autour de 4 projets structurants
– création d’une plateforme d’orientation pour les métiers de l’électronique,
– anticipation de l’évolution des emplois et des compétences afin de sécuriser les parcours professionnels des actifs occupés,
– actions diverses pour favoriser une féminisation des carrières dans l’électronique,
– et enfin participation à l’European Chips Skills Academy, afin de développer des compétences spécialisées en microélectronique dans notre pays.
Concernant le second objectif, deux projets structurants portés par le GT innovation du CSF viseront à contribuer à la réduction de l’empreinte environnementale « de l’électronique » et « par l’électronique » (modification des process de production, éco-conception, recyclage…)
Le contrat a été signé par Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie, Frédérique Le Grevès, Présidente de STM France et Présidente du Comité Stratégique de la Filière Électronique ainsi que les organisations professionnelles et syndicales fondatrices du CSF. Cédric Demeure, VP cortAIx Labs France chez Thales, signataire de ce contrat au nom d’Embedded France note que « le gouvernement renouvelle par ce nouveau contrat sa confiance dans la filière électronique pour structurer et animer cet écosystème. »
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