Leti Innovation Days, une table ronde consacrée aux CPS, l’avenir de l’embarqué

[vc_row css=”.vc_custom_1536493518554{padding-right: 5% !important;padding-left: 5% !important;}”][vc_column][vc_column_text] Leti Innovation Days, une table ronde consacrée aux CPS, l’avenir de l’embarqué (Juillet 2018)

Encore peu connus du grand public et souvent confondus avec l’IoT, les CPS (CyberPhysical Systems) sont l’avenir de l’embarqué. Après avoir fait l’objet d’un rapport remis par Cédric Demeure, président d’Embedded France, à Bruno Le Maire, ministre des Finances, ils sont aujourd’hui au cœur de plusieurs projets au niveau national et européen.

– Côté français Embedded France et Captronic participent un appel d’offre dans le cadre du programme d’investissement avenir PIA3 (projet PSPC -projet structurant des pôles de compétitivité). Ce projet CPS ambitieux dont Valeo est le leader -et auquel participent notamment Thales et le CEA – sera déposé fin septembre au call ECSEL ( (Electronic Components and Systems for European Leadership).

– Côté européen le Leti (Institut de CEA Tech) coordonne le programme « FED4SAE » lancé en septembre 2017. L’objectif de cette initiative est d’accélérer la mise sur le marché de solutions de systèmes cyber-physiques par les PME, startups et ETI européennes.

– Les CPS seront également le thème principal débattu en décembre prochain lors des prochaines Assises de l’Embarqué, organisées par Embedded France à Bercy.

Lors des Leti Innovation Days de juillet (www.leti-innovation-days.com/), une table ronde a permis de faire le point sur ces objets encore mystérieux et pourtant omniprésents, en particulier dans tous les projets innovants comme le véhicule autonome ou la santé connectée. Cette table ronde réunissait des acteurs clefs du secteur.  Trois adhérents d’Embedded France (Éric Baissus, PDG de Kalray *, Ahmed Jerraya chercheur au CEA-Leti et Cédric Demeure directeur R et T de Thales) ont pu débattre aux côtés de Jean-François Tarabbia vice-président R&D de Valeo.

Parmi les questions abordées :

– Les CPS, une entité omniprésente mais aux contours parfois difficiles à définir

–  L’usage de ces technologies dans le monde industriel et dans chacune des entreprises représentées à cette table ronde.

– l’impact du développement de ces technologies au niveau des produits et des usages.

Une définition consiste à décrire leur action : Les systèmes cyber-physiques (CPS) comportent une double dimension, « réelle » (physique) et virtuelle (cyber). Ils relient le monde physique, au moyen notamment de capteurs ou d’actionneurs au monde virtuel du traitement de l’information.  Ces deux univers du réel et du virtuel communiquent en permanence : les systèmes et les réseaux intégrés surveillent et contrôlent les processus physiques, avec des boucles de rétroaction où les processus physiques affectent les calculs et vice versa. Une autre définition, imagée, a été proposée par Max Lemke, responsable de l’unité « Systèmes complexes et calcul avancé » à la Direction générale CONNECT de la Commission européenne.et co-responsable de l’Initiative technologique conjointe ECSEL. « Pour Max Lemke, l’IoT est tourné vers le consommateur, vers l’utilisateur final, et le CPS c’est l’esprit de l’IoT mais pour les professionnels. Cette définition est assez satisfaisanteexplique Cédric Demeure et décrit bien ces systèmes intelligents, communicants, sécurisés, bardés de capteurs et interagissant avec l’environnement. »

Autres sujets abordés lors de ces Leti Days, la cybersécurité, la mobilité, les interfaces cerveau-machine, la santé connectée. De nombreuses démonstrations ont également agrémenté ces journées.

* Kalray est responsable au sein d‘Embedded France du groupe de travail « many core ».

En savoir plus : 

Les systèmes cyber-physiques, fournisseurs d’intelligence automatisée

Un système cyberphysique (CPS) associe intimement des fonctions électroniques et logicielles sécurisées (capter, traiter, transmettre, interpréter, rétroagir) permettant à un véhicule autonome, un avion, un train, un grand réseau énergétique ou bien un dispositif médical, d’analyser finement et à tout instant son propre état et son environnement afin d’optimiser sa performance, comme le fait l’homme à travers ses sens, son système nerveux, son cerveau et ses membres. (…) Avec près de 10 000 ingénieurs qui travailleront en France sur ce sujet dans les prochaines années, l’industrie française a les capacités de devenir leader sur ce marché évalué à environ 200 milliards d’euros rien qu’en France. Source : CEA

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