SECTEURS et PRODUITS
Les technologies de l’embarqué sont partout !

TÉLÉCOMS
Tant que les systèmes embarqués étaient isolés, ne travaillant qu’avec des boucles d’asservissements capteurs – actionneurs locales, leurs performances étaient focalisées sur la dimension « temps réel » et ne dépendaient que des capacités de traitement offertes par l’électronique et les logiciels embarquées. Certains systèmes devaient cependant échanger avec l’environnement extérieur et mettaient en œuvre des réseaux Telecom robustes et spécifiques (cas des réseaux GSM-R en signalisation ferroviaire par exemple…).
Les technologies « d’edge computing », permettent désormais « d’externaliser » certains traitements et ainsi définir de nouvelles architectures – du capteur au Cloud – dans différents niveaux d’environnements optimisés en termes de mémoire, de puissance de calcul, de volume de données, …
Bien entendu, cette « ouverture » génère une vulnérabilité aux attaques de cyber-sécurité…

MÉDECINE
Robustesse en exploitation, capacité à traiter de multiples sources d’information, prises de décisions adaptées et ultra-rapides rassemblées dans un système sûr et frugal, et bientôt capacité à apprendre seul…cette description d’un pilote automatique d’avion, d’aide à la conduite automobile ou de télé-opération d’un vaisseau spatial convient parfaitement aux robots qui commencent à faire leur preuve dans le monde agricole…
Qu’il s’agisse de désherber mécaniquement avec précision, d’appliquer un traitement différencié selon l’état du plant ou de creuser un sillon au centimètre près, de multiples solutions de robots agricoles font leur apparition en viticulture, en horticulture ou en maraîchage, la France vient de passer les 10.000 robots agricoles en service…

AUTOMOBILE
Dopée par ses ADAS (Advanced Driver Assistance Systems) et les fonctions assurant de plus en plus d’autonomie, une voiture moderne utilise aujourd’hui plus de 100 millions de lignes de code informatique répartis dans plus de 150 calculateurs, soit environ 4 fois plus que dans un avion de combat de dernière génération…
Cette course à la gourmandise ne peut durer…
La voiture de plus en plus électrique doit désormais rationnaliser l’énergie qu’elle consomme, traiter certaines informations au plus prés de ses nombreux capteurs (caméras, Lidar, Ledar, ultra-sons, etc…) qui doivent gagner en « intelligence » tout en restant sobres et…disponibles sur les marchés, sélectionner avec soin les traitements confiés au Cloud pour garantir la « data-privacy » et la cyber-sécurité (Security) sans nuire à la sûreté de fonctionnement (Safety)…

AERONAUTIQUE
Tout le monde connaît le « pilote automatique », système embarqué par excellence qui permet, dans certaines phases de vol, de laisser l’avion conserver sa vitesse, son attitude, son plan de descente indépendamment des éléments extérieurs…voire les chasseurs à suivre automatiquement les reliefs à 900km/h et à 30 mètres du sol, sans que le pilote ne touche au manche…
Si l’aéronautique est désormais dépassée par l’automobile sur la complexité des architectures et le volume des données à traiter en temps réel, ce secteur phare est désormais traversés par des enjeux de premier ordre : comment intégrer l’intelligence artificielle embarquée et tirer bénéfice du « machine learning » en conservant le déterminisme au cœur des processus de certification ?? Comment proposer aux passager une « continuité digitale » sans ouvrir des brèches de cyber-sécurité dans les logiciels embarqués ?? comment industrialiser les EVTOL (Electrical vertical take-Off and Landing), ces taxis mi avions mi automobiles ???

SPATIAL
Comme l’automobile, le secteur spatial a été bousculé par des « new players », faisant table rase des fondamentaux en ingénierie ou en modèle d’affaire établis il y a plusieurs décades…et tirant le meilleur de technologies embarquées sûres, frugales et très performantes.
Si Tesla a conçu sa voiture électrique autour de ses batteries et non cherché à les intégrer tant bien que mal dans les modèles pré-existant, Space-X, Virgin Galactic ont franchi les premières étapes vers le tourisme spatial grâce à des véhicules totalement télé-opérés disposant de systèmes embarqués assurant autonomie, robustesse et sécurité, masquant les multiples complexités à destination d’équipages de néophytes…

FERROVIAIRE
Tout comme le secteur aéronautique et plus récemment le secteur automobile, le secteur ferroviaire est un marché où depuis l’origine dominent les systèmes critiques, mais à la différence de ces derniers les enjeux reposaient moins dans le véhicule que dans les systèmes de signalisation externes qui assuraient et régulaient le trafic, notamment au sein des gares.
Désormais il s’agit d’assister le conducteur et, demain peut-être, de le remplacer grâce à une perception de l’environnement reposant sur des capteurs multiples et redondants (radar, lidars et caméras thermiques), des chaînes autonomes de contrôle-commande précises, sûres et rapides et une connectivité permanente vers des centres d’opérations assurant supervision, dépannage voire conduite à distance.